Aeolus. (Evgenya Meyer)
Identité
Caractère
« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » - Jean 15:12. Le mot d’ordre d’Aeolus. Bien que sa foi catholique soit bien loin et oubliée.
Evgenya est une femme à l'esprit vif, toujours prête à relever les défis qui se dressent sur son chemin. Calme, c’est une bulle de sérénité, essayant de s’entourer de personne qu’elle aime et lui apporte du bonheur, s’efforçant de créer une stabilité utopique dans son monde de tous les jours. Une utopie outrancière seulement là pour l’aider dans ses blessures.
« Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. » - Genèse 1:16. Aeolus est une étoile. Une supernova. Elle est le résultat de l'implosion d'une étoile en fin de vie. Charmeuse ayant un fort pouvoir de séduction et un attrait magnétique sur les autres, elle est la lumière accompagnant la mort d’une étoile, bien que souriante, son âme et ses souvenirs cachent une grande souffrance, un univers bien sombre derrière une apparence presque angélique.
Un visage divin qui la rend autant abjecte que vertueuse à travers les pupilles de la masse. Élégante, gracieuse, céleste, autant dans ses gestes que ses paroles, Aeolus semble rendre hommage aux statues grecques à chacun de ses pas, de ses paroles. Elle est une force intérieure remarquable, une incarnation de la détermination et la grâce, faisant d'elle une force à ne pas sous-estimer. Une détermination qui transparaît également dans sa vie en dehors de la scène et des lits qu'elle visite.
Intelligente et visionnaire, elle affectionne dénouer des situations compliquées, glissant continuellement son nez dans les affaires ne la concernant pas, fuyant lorsqu’elle est mise en cause. Cultivant de nombreux talents pour toujours rester en position dominante, quel que soit le domaine. Evgenya tente d’être toujours la meilleure. La femme parfaite. Elle ne supporte pas les reproches et tente toujours d’être la plus douce, la plus pure. La parfaite, touchant le paradis de la pulpe de ses doigts alors que l’enfer entours ses hanches pour l’enfoncer petit à petit avant de l’envelopper dans ses bras chauds.
Elle essaye de faire de son mieux, aimant se rendre utile en étant là pour offrir une oreille attentive et une épaule sur laquelle confessée ses péchés ou sa douleur. Aussi sournoisement que possible, elle s’ouvre au minima, gardant ses sentiments aux plus profonds d'elle-même, connaissant les secrets des autres, gardant les siens loin de ses relations. Aimant avant tout se sentir voulu, indispensable, désirable, Aeolus espère pouvoir offrir assez de sa personne aux autres, quitte à s'oublier elle-même. Éternellement, en quête de réponse, constamment de trop dans son propre esprit.
Evgenya est une femme à l'esprit vif, toujours prête à relever les défis qui se dressent sur son chemin. Calme, c’est une bulle de sérénité, essayant de s’entourer de personne qu’elle aime et lui apporte du bonheur, s’efforçant de créer une stabilité utopique dans son monde de tous les jours. Une utopie outrancière seulement là pour l’aider dans ses blessures.
« Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. » - Genèse 1:16. Aeolus est une étoile. Une supernova. Elle est le résultat de l'implosion d'une étoile en fin de vie. Charmeuse ayant un fort pouvoir de séduction et un attrait magnétique sur les autres, elle est la lumière accompagnant la mort d’une étoile, bien que souriante, son âme et ses souvenirs cachent une grande souffrance, un univers bien sombre derrière une apparence presque angélique.
Un visage divin qui la rend autant abjecte que vertueuse à travers les pupilles de la masse. Élégante, gracieuse, céleste, autant dans ses gestes que ses paroles, Aeolus semble rendre hommage aux statues grecques à chacun de ses pas, de ses paroles. Elle est une force intérieure remarquable, une incarnation de la détermination et la grâce, faisant d'elle une force à ne pas sous-estimer. Une détermination qui transparaît également dans sa vie en dehors de la scène et des lits qu'elle visite.
Intelligente et visionnaire, elle affectionne dénouer des situations compliquées, glissant continuellement son nez dans les affaires ne la concernant pas, fuyant lorsqu’elle est mise en cause. Cultivant de nombreux talents pour toujours rester en position dominante, quel que soit le domaine. Evgenya tente d’être toujours la meilleure. La femme parfaite. Elle ne supporte pas les reproches et tente toujours d’être la plus douce, la plus pure. La parfaite, touchant le paradis de la pulpe de ses doigts alors que l’enfer entours ses hanches pour l’enfoncer petit à petit avant de l’envelopper dans ses bras chauds.
Elle essaye de faire de son mieux, aimant se rendre utile en étant là pour offrir une oreille attentive et une épaule sur laquelle confessée ses péchés ou sa douleur. Aussi sournoisement que possible, elle s’ouvre au minima, gardant ses sentiments aux plus profonds d'elle-même, connaissant les secrets des autres, gardant les siens loin de ses relations. Aimant avant tout se sentir voulu, indispensable, désirable, Aeolus espère pouvoir offrir assez de sa personne aux autres, quitte à s'oublier elle-même. Éternellement, en quête de réponse, constamment de trop dans son propre esprit.
Au Mystic Swan
HRP
Histoire
- TW :
- - Trauma religieux
- Discutions autour de la foi (Mormon)
- Homophobie
- Alcoolisme
- Hypersexualité (Mentionée, aucun événement sexuel dans ce texte.)
C’est en 1996, lors d'une nuit étrangement chaude pour un mois d’hiver, que naquit la petite Evgenya Meyer, dans un hôpital de Strasbourg. Naissant dans une famille d’artiste, son père est un cracheur de feu français, alors que sa mère est une trapéziste. Evgenya est fille unique. Née malgré la “stérilité” de sa mère, sa naissance étant un cadeau du ciel. Un cadeau de dieu après ses nombreuses louanges et prières.
Ses parents sont deux artistes de cirques, parcourant l’Europe avec leurs troupes. Ils se sont rencontrés dans le cirque et se sont marié au cirque. Un univers avec lequel Evgenya grandi. Sa mère polonaise suit depuis son enfance les préceptes de l’Église mormone. Les apprenant à sa fille. Trop jeune pour même lire, pour même comprendre le monde. La mère d’Evgenya la pousse dans la religion. Grandissant avec ses doctrines, elle respecte au pied de la lettre la parole de la sagesse. La polygamie, la pureté sexuelle, le jeûne… Pas d’alcool, de tabac, de thé ou de café. Elle grandit avec des idées très républicaines et conservatrice sur l'avortement, le mariage homosexuel ou la chasteté avant le mariage.
Brillante scolairement, c’est sa mère qui lui fait l’école “à la maison” oubliant ou omettant énormément de choses. Comme le bigbang ou les questions liées à la sexualité. En dehors de cela, elle est vraiment douée dans d’autres matières plus basiques comme les maths ou la littérature.
En dehors de ses cours avec sa mère, travaillant le matin, s’entrainant l’après-midi, elle est lors de ses débuts assistante du magicien de la troupe. Jouant la bimbo blonde alors qu’elle était encore bien trop jeune. Elle finit, après avoir fait ses preuves, par rejoindre sa mère au trapèze.
C’est la révélation. La liberté en l’air l’impressionne. Comme un oiseau, elle semble ouvrir ses ailes, appréciant l’indépendance de ses mouvements, comme ayant le pouvoir d’arrêter le temps.
Travaillant en groupe au trapèze, vers la fin de son adolescence, Evgenya veut briller. Seule et se lance en solo dans le tissu aérien. Elle devient la maitresse des airs. Tel Éole, maître et régisseur des vents. Éole devient son nom de scène. Son deuxième elle. Comme en apesanteur, gracieuse dans ses mouvements, à plusieurs mètres du sol, elle tourbillonne, tombe, danse, comme un vent qu’on ne contrôle pas. Une liberté Evgenya n’avait pas en famille. Une douceur, une sensualité bien à elle.
À ses 18 ans, elle quitte le cirque temporairement pour s’installer dans un petit appartement et rejoindre le Centre national des arts du cirque pour se lancer dans un Diplôme national supérieur professionnel d'artiste de cirque. Souhaitant devenir officielle une professionnelle d’acrobatie aérienne et plus “la fille de”.
Au centre, elle y apprend beaucoup de choses. Notamment le cerceau et les sangles aériennes. Bien qu’elle aurait pu, elle était loin de vouloir s’arrêter à seulement le trapèze ou le tissu. L’air était son élément. La peur n’existe plus chez elle lorsqu’elle se retrouve enfin plusieurs mètres au-dessus du sol. Mouvant son corps de façon impressionnante. Mêlant force, grâce et délicatesse.
Mais, ses études sont un tournant bien plus déterminant dans sa vie que prévu. Elle a une vraie crise identitaire. Rejetant les règles mormones. Si l'homme est créé à l'image de Dieu, c'est parce que Dieu était lui-même un homme qui a évolué vers la divinité ? Mais, Si son seigneur est vrai, si sa foi inconditionnelle n’est pas qu’un mensonge. Si Dieu est parfait et qu’il a créé l’humain à son image, pourquoi sommes-nous si imparfaits ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous bons ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi le meurtre et la violence ? De toutes les créatures, seul l'homme est capable de connaître Dieu et de l’aimer. Alors, pourquoi tant d’épreuve ?
Une épreuve qu’elle pensait maladie. Une attirance interdite par l’église. Son propre sexe, son propre genre… Se perdant dans son travail et ses entrainements physiques pour essayer de ne plus penser à sa propre identité. Bien que le mariage pour tous était reconnu depuis 2013 en France, elle enfouit ses sentiments et attirances. Se forçant à toujours sortir avec des personnes de la gent masculine, des collègues ou des amis d’amis, sans vraiment réussir à trouver la bonne personne. Celle avec qui la vie sera douce…
C'est lors d'une soirée, alors qu'elle était seule, assise sur un siège à l'écart pour prendre un peu d’air, d'une magnifique jeune femme rousse l'aborde. C’était une des plus vieilles élèves, d’une dizaine d’années son ainée, sympathisant rapidement, Evgenya et elle se fréquente pendant un bout de temps. Elle tombe amoureuse de cette femme, abandonnant petit à petit la religion, découvrant l’alcool et autre plaisir simple de la vie. Ceux de la chair. Découvrant bien tard ce genre de choses, Evgenya est initiée assez rapidement dans leurs relations au shibari. Notamment aux suspensions shibari. Servant souvent de modèle, à l’aise avec la hauteur et assez forte pour tenir longtemps ce genre de position, elle découvre beaucoup de choses en peu de temps. Mais, malgré tout, le couple ne tient pas. La peur d’Evgenya et sont l'homophobie intériorisée étaient trop pour son premier amour qui fini par l’abandonner.
En rentrant au cirque, il n’avait point fallu de temps pour que sa mère découvre tout. Sa perte de la foi, son appartenance à la communauté LGBTQ+, le fait que sa virginité si sacrée avait été perdue. Elle devient furie. Sa fille était contrôlée par le diable. Malade, putain, fille de basses mœurs… Une chose qu’elle ne voulait plus voir. Qu’elle ne voulait même plus appeler sa fille.
Lui offrant plusieurs livres, sur les diables et des thérapies de conversion, Evgenya fuit. Sa famille, le cirque, sa douleur.
L’alcool est un pansement, le sexe lui offre un peu d’amour et d’attention. S’oubliant dans les bras de la première personne lui offrant un peu d’intérêt. Elle tombe dans un cercle vicieux. Buvant à se perdre, s’offrant à qui pouvait la ramener chez elle.
Elle est fauchée, alcoolique, ridicule. Une ombre d’elle-même. Encore artiste, Evgenya est vide. Son amour pour l’air douloureux. Quelques soirées de temps en temps, payant ses factures et sa consommation d’alcool. C’est lors d’une soirée, alors qu’elle était alcoolisée, qu’Aeolus manque gravement se blesser, voir se tuer. D’arrêter sa carrière.
Cette événement la traumatisme quelque peu. Se promettant de ne plus boire avant ou pendant une prestation. Elle tente de se reprendre en main et arrête de boire durant un moment, reprenant un train de vie quelque peu plus correcte pour une athlète comme elle. Toujours fauchée, elle commence les réseaux sociaux pour essayer de gagner un peu de visibilité sur son travail. Essayant de reprendre contrôle sur sa vie pathétique.
Verascyel nouvelle directrice du Mystic Swan la remarque sur les réseaux sociaux et l’invite a passé un entretien quelque peu particulier… De nouveau spectacle pour ses clients n’étant pas une mauvaise idée. Aeolus accepte, séduisant la directrice grâce à ses différents talents, elle est embauchée comme artiste Swan à pleins temps au Mystic Swan.
Retombant sur ses pieds, elle crée notamment un show spécial pour l’hôtel, s’inspirant des années 20, de la prohibition et de l’esthétique de Gatsby, le lustre à champagne aérien. Étrange de nom, oui. Aeolus, suspendues à un lustre, trois mètres de hauteur, danse, réalise des figures impressionnantes sur un lustre démesurée, se laissant tomber et tournant autour de l’objet comme une fauve.
Bien qu’elle n’ait plus d’idée noire, Aeolus reste torturé. Il lui arrive encore d’avoir des problèmes avec sa consommation d’alcool, semblant de pas avoir de limite...
Mystic Swan